n°255 - mars 2022

Chères lectrices, chers lecteurs de Droit au logement, les premières lignes de cet éditorial vont à Henriette Schaffter, journaliste, mais aussi enseignante dans le domaine de la réinsertion sociale, basée à Delémont. Durant quatre années, elle a assumé la rédaction en chef de ce journal associatif romand de combat. Elle l’a mené d’une main de maître, comme l’attestent plusieurs messages qui lui sont parvenus. Qu’elle soit ici chaleureusement remerciée pour son travail. L’ASLOCA lui souhaite une belle continuation dans sa route professionnelle.

Dans ce numéro, l’attention de «Droit au logement» s’est focalisée sur la question des surélévations. Ce procédé, vieux comme la construction, est-il susceptible de participer à résoudre la crise du logement dans des villes? Dans quelle mesure? Et avec quels effets sur les locataires en place et à venir? Notre dossier s’appuie sur un cas d’école, qui a permis la création de 50 logements en ville de Genève. Les spécialistes estiment que la surélévation en question a été plutôt bien menée. D’autres voix sonnent l’alarme et dénoncent un procédé économique qui aboutit à la création de logements chers. Des critiques invitent aussi à considérer le rehaussement d’immeubles sous un angle plus large. Pourquoi densifier des centres déjà très compacts, plutôt que de construire en zone villas? Pourquoi déclasser des terrains si c’est pour n’autoriser au final que de faibles densités? Comme dans tout débat, les bonnes réponses sont nuancées. Une ville n’est jamais immobile. C’est le jeu des forces en présence qui détermine les résultats. Et, bien sûr, l’ASLOCA tient son rôle dans cette partition complexe.

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