n°261 - juin 2023

En Suisse, la prostitution est légale. Dans ce pays. les travailleurs et travailleuses du sexe (TdS) doivent tous et toutes être dûment enregistré·e·s. La Suisse a aussi prévu des permis spéciaux pour cette activité. Ainsi, ce permis valable 90 jours et cet autre – un permis B – dédié spécifiquement au travail du sexe. Mais les associations de défense des TdS tirent la sonnette d’alarme. Le travail du sexe a été atteint de plein fouet par les interdictions d’exercer décrétées durant la Covid-19. Les revenus ont fondu. Les problèmes d’accès à un lieu de travail et de vie se sont accrus. Ici, des femmes travaillent dans de mornes chambres louées entre 100 et 150 francs la journée. Là, la zone de travail dans la rue a été rognée. Bref, personne ne remet en cause le travail des TdS, mais cette activité reste frappée par le sceau du tabou. Fait nouveau dans ce tableau : l’achat à Genève d’un immeuble par une fondation. Les femmes TdS qui y vivent et travaillent y payent enfin un loyer normal. Ce numéro fait aussi la part belle à un outil démocratique, celui du droit de préemption. Il permet à des communes d’acquérir des biens immobiliers afin de créer des logements d’utilité publique. Ce droit plébiscité par une majorité des villes suisses fait l’objet de diverses attaques. C’est notamment le cas dans le canton de Vaud. À Genève, les milieux immobiliers sous-entendent que le droit de préemption ne servirait pas à grand-chose. Autre sujet, celui des moyens mis en œuvre par certains bailleurs pour augmenter les loyers. La chronique juridique de ce numéro présente différentes techniques élaborées pour arriver à cette fin. L’ASLOCA donne ce conseil : Il vaut mieux s’informer à fond en cas de hausse de son loyer. Bonne lecture !

Bloc redirection Asloca
Pour connaitre les spécificités de votre canton de domicile, veuillez saisir votre code postal :